1ère
diffusion : 1er février 1968. (France : 12
mai 1968)
Acteur principaux :
Leo McKern (Numéro Deux), Kenneth Griffith
(Président), Angelo Muscat (Majordome), Alexis Kanner (Numéro Quarante-huit), Michael
Miller (Délégué).
L'intrigue
(version intégrale) :
Le Prisonnier, qui a survécu au test ultime
imposé par le Numéro Deux, a le droit de reprendre sa tenue civile : un costume
et un polo noirs. Il suit le Superviseur et le majordome dans un long couloir,
au son de juke-boxes qui jouent "All you need is love". Puis, ils
entrent dans une caverne où se trouvent des personnages portant des masques
noirs et blancs et revêtus de toges blanches sur lesquelles figurent un numéro.
Il fait maintenant face à un président de séance, qui porte un habit de juge.
Celui-ci déclare que Le Prisonnier mérite d'être appelé "Monsieur"
car il a survécu à toutes les épreuves possibles. Il demande à toute l'assemblée
de se lever et d'applaudir. On doit ensuite assister à un dernier protocole.
L'assemblée doit juger deux personnages. Tout d'abord un jeune hippie (le Numéro
Quarante-Huit) qui refuse de répondre à son numéro et qui cause le chaos dans
la caverne au son d'un gospel. Le Prisonnier l'interpelle en lui demandant de
se calmer. Le hippie est tellement surpris de s'entendre appeler "Monsieur",
qu'il arrête sa cavalcade. Il est ceinturé et emmené dans les entrailles de
la caverne. Le prochain personnage n'est autre que l'ancien Numéro Deux, ressuscité
des morts. Celui-ci a occupé un poste à responsabilité parmi les dirigeants
du Village. Il a fréquenté des grands de ce monde et a décidé du sort de révolutions.
Il s'est rebellé contre les méthodes des dirigeants et lui aussi est entraîné
hors de la salle. Le président invite ensuite le Prisonnier à les "diriger
ou à partir". On lui remet de l'argent, son passeport. Il voit que sa voiture
a été entretenue, de même que son appartement. On l'invite ensuite à parler
à l'assemblée, mais chaque fois qu'il essaye, il en est empêché par les participants.
Il abandonne, dupé une nouvelle fois. Le président le conduit
cependant vers le repaire du Numéro Un, qui est la salle de contrôle d'une fusée...
Un personnage lui aussi revêtu d'une toge
et portant le chiffre "1" lui tend une boule de cristal. Le Prisonnier
prend la boule et la laisse tomber au sol. Il arrache le masque de la créature
qui lui révèle la surprenante identité du Numéro Un : il découvre son propre
visage. Le Prisonnier en est tellement surpris qu'il le laisse séchapper.
Puis, il prépare la mise à feu de la fusée, libère ses camarades (le hippie
et l'ancien Numéro Deux, accompagnés du majordome) et ils s'enfuient tous de
la caverne à l'aide de mitraillettes, au volant d'un camion. Le Village est
détruit après la mise à feu de la fusée. Les évadés rejoignent Londres. Ils
laissent le hippie en route. Le Numéro Deux entre à la chambre du Parlement
et le Numéro Six retrouve son appartement, suivi du majordome. Est-ce la fin
du calvaire ? La porte de lappartement de l'ex-prisonnier se referme avec
le bruit caractéristique que faisait celle de son cottage au Village...
L'envers du décor...
- Les épisodes avaient drainé un public très large puisque
jusquà 11 millions de téléspectateurs suivaient les aventures du Numéro Six
chaque semaine. Le dernier épisode dut être bouclé en moins de 1 mois environ et fut
remis quelques jours seulement avant la diffusion aux stations de télé.
- C'est un certain Roy
Beck qui se trouve être lacteur derrière le masque du Numéro Un.